cest nouveauatelier photographique(Image par Dariusz Sankowski - Pixabay)
par Bruno Christophe, photographe professionnel

 

Vous aimez la photo et souhaitez réaliser de belles images ?

Au cours de 5 séances sur le terrain et en salle, vous apprendrez à affiner votre regard, à capter les belles lumières, à utiliser vos boitiers pour réaliser des images créatives afin que la technique ne soit plus un problème !  

Mercredi de 9h à 12h : 20/09 – 27/09 – 04/10 – 11/10 – 18/10
Tarif de l’atelier (5 séances de 3h) : 95

Le panneau était pourtant clair. Un panneau danger comme ceux que l'on peut voir au bord des routes pour prévenir des chutes de pierres. Sauf que là, c'était un homme qui semblait tomber sans fin.

Danger, chute d'homme.

Le genre de panneau qui vous fait froid dans le dos, qui vous oblige à vous arrêter, à ne pas avancer plus loin, à faire demi-tour. Le genre de panneau qu'il faut savoir ne pas regarder pour continuer sa route.

On ne pourra pas dire que je n'étais pas prévenu. Mais j'ai fait comme si je n'avais rien vu. Je n'avais pas fait des heures d'avion puis des heures de marche pour rebrousser chemin au premier panneau venu.

Alors j'ai continué. Un peu moins fièrement peut-être. Un peu moins vite sûrement. Faisant particulièrement attention où je mettais mes pieds. Je savais que j'étais encore loin de mon but et que jusqu'ici bien peu de personnes avaient réussi cette expédition.

J'essayais de me concentrer sur les montagnes autour, le glacier qu'il faudrait traverser. J'étais fasciné par le bleu profond du ciel. Mais toujours à mon esprit revenait ce panneau et cette question lancinante : ça fait comment une chute d'homme ? Une chute de pierres, on connaît. C'est bruyant, ça écrase tout sur son passage, ça peut tuer aussi s'il y a quelqu'un dessous. Mais une chute d'homme ? Est-ce que le corps part d'un coup dans le vide et s'envole ? Est-ce qu'il roule, se tape, se cogne avant de demander grâce ? Est-ce qu'il se pose tout doucement un peu plus bas comme en apesanteur ? Et quand on tombe, a-t-on le temps de se rendre compte de ce qu'il nous arrive ?

Toutes ces questions tournaient et retournaient dans ma tête. Au point que j'ai oublié de faire attention où je mettais mes pieds. Une pierre a roulé, m'entraînant dans son sillage. J'ai glissé, cherché à me rattraper, à saisir quelque chose avec mes mains. En vain. Dans ma tête, il y a eu comme un éclair, une certitude : j'aillais enfin savoir ce qu'est la chute d'un homme.

Véronique

dessin au pastel. Le nu.(Image par Bianca Van Dijk - Pixabay)
 par Philippe Goutagny, artiste 

Cette année, le cours de dessin se déroulera autour de trois thèmes. Tour à tour, vous aborderez la technique du pastel, entre dessin et peinture, vous travaillerez le dessin de nu à partir d’un modèle vivant, puis vous étudierez l’encre et le trait de pinceau. Ces trois modules complémentaires et variés vous proposent une large plage d’expérimentation. Prérequis : une année de pratique.

Jeudi de 17h30 à 19h du 12/10/23 au 30/05/24
Tarif de l’atelier (25 séances de 1h30) : 240

forfaitle Japon
(Image par Christian - Pixabay)
par Sylviane Besson, professeur agrégé d'histoire

" Le Japon "

 

HISTOIRE AUTOUR DU LIVRE : « Le poids des secrets » de Aki Shimazaki (2004)
Cet ouvrage est mis gracieusement à votre disposition au secrétariat de l’UTL.

Comment le Japon est-il passé d'un système féodal à un modèle plus occidentalisé au XIXe siècle ? Cette transition s'est accompagnée d'une militarisation conduisant le Japon au désastre de 1945. Nous verrons sur quelles bases le pays s'est reconstruit et s'est hissé au rang de puissance.

La lecture du livre proposé n'est pas obligatoire mais peut aider à la compréhension de l'histoire du Japon et des Japonais.
1850 : Un Japon féodal affaibli
1850-1890 : l’Ère Meiji
1890-1930 : l'impérialisme japonais
1930-1945 : la montée du totalitarisme
1945-1950 : le Japon sous occupation américaine
1950-1990 : le miracle économique et démocratisation
Depuis 1990 : le Japon contemporain

Mercredi de 14h à 15h30 du 11/10 au 13/12 
Tarif du cours (8 séances de 1h30) : 65€ (forfait)

La moto était là, posée près de la boîte aux lettres.
Le conducteur l’avait bien garée, sur le bas côté de la route. Elle attendait.
L’arbre, solitaire comme elle, la couvait d’une ombre bienveillante.
Il y avait plusieurs jours qu’elle était arrêtée, à l’écart de la route 66, près de cette boîte aux lettres abandonnée. Trois, quatre, cinq jours et personne pour venir la récupérer.
Elle n’avait même pas d’antivol, comme si son propriétaire l’avait posée pour un temps très bref, le temps de se soulager ou se reposer sous l’arbre un court moment.
« Si elle est encore là demain, j’appelle le shérif ».
Irina s’inquiétait. Elle s’était déjà arrêtée, avait tourné autour du véhicule, scruté l’horizon.
Rien n’indiquait une présence, les herbes brûlées n’étaient pas hautes et ne semblaient pas avoir été foulées.
On ne la discernait pas de la route mais cela faisait bien longtemps que plus personne n’habitait dans la vieille ferme au bout du chemin de terre et alentour pas d’autres maisons, pas d’abris, rien que des plaines à perte de vue.
A proximité, l’étendue sauvage de la Route 66, en plein coeur du Texas, traversée par des camions, des voitures, des hordes d’Harley Davidson conduites par tous les touristes venus parcourir cette route mythique mais personne ne s’arrêtait jamais là.
Et justement, le fait que cette moto ne soit pas une Harley avait déjà un caractère étrange.
Irina parcourait tous les jours ce tronçon aride avec son bus de ramassage scolaire et n’avait jamais vu personne à cet endroit précis.
Le conducteur était-il tombé en panne ?
Mais, dans ce cas, il aurait déjà du revenir.
On ne laisse pas une belle moto comme celle-ci sans surveillance des jours entiers.
Non décidément, ce n’était pas normal.
D’un autre côté, si le propriétaire avait disparu, Irina songeait au plaisir que Jo prendrait à conduire un si beau cylindré...
Elle hésitait.
Qui préviendrait-elle en premier ?
Simone Delorme

 

Les plus beaux voyages...

Elle est là, rutilante, au bout du petit chemin de terre. Elle m'attend. Depuis des mois, on se prépare toutes les deux pour ce grand voyage. Je l'ai briquée. J'ai vérifié tous les niveaux, changé toutes les pièces qu'il fallait. J'ai réparé l'éclairage, réglé les rétroviseurs, fixé les sacoches de voyage, gonflé les pneus. J'ai même refait sa peinture. Du rouge, pour qu'on nous remarque de loin.

Une fois que j'en ai eu fini avec elle, je me suis occupée de moi. J'ai rangé mes affaires, en ai glissé quelques-unes dans les sacoches pour le voyage. J'ai tout nettoyé, fermé les volets. J'ai écrit quelques lettres pour prévenir ceux qui comptent pour moi que je vais partir. J'ai étudié les cartes, les plans. J'ai voulu apprendre quelques mots des langues de chaque pays que l'on va traverser. J'ai imaginé des itinéraires, des paysages, des routes, des grands espaces. J'ai confié le chat à ma voisine. J'ai vidé le frigo.

Aujourd'hui il est l'heure. Tout est prêt mais je traîne. Ai-je vraiment envie d'enfourcher ma moto pour faire ce tour du monde ? Ai-je vraiment envie de laisser là mon quotidien tranquille. Je suis prête mais j'hésite.

Mon corps et tout mon être sont tiraillés entre deux envies :
partir ou rester ? Rester ou partir ?

En un instant j'imagine le pire : la panne, le vol, la guerre, l'accident. Je veux y aller mais je ne bouge pas.

Je m'assois sous l'arbre, au bout du chemin. Et si les plus beaux voyages étaient ceux que j'imagine.

Véronique

ikebana
(Image par Marion - Pixabay)

par Misaya Fujie, maître d’Art Floral

 

Art traditionnel japonais, l’IKEBANA est un chemin spirituel, un art de vivre, une manière originale de concevoir le bouquet de fleurs. Les participants repartent avec leur bouquet. Les fleurs fraîches sont à la charge des participants. Matériel à apporter : un pique-fleurs (Kenzan) et un sécateur.

Lundi de 9h30 à 11h30 les 09/10/2023 - 06/11 - 04/12 - 08/01 - 05/02 - 11/03 - 08/04/2024
Tarif de l’atelier (7 séances de 2h) : 90€

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